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Des universités financées par des industriels, en France....

businessfinanceSaviez-vous que Hewlett-Packard verse 2,8 millions de dollars cash et en matériel pour des lycées et des universités américaines et porto-ricaines.

Ce don, qui devrait s'étaler sur deux à quatre années, permettra d'améliorer les conditions d'enseignement des matières scientifiques pour, au final, former de meilleurs ingénieurs, dont certains travailleront très certainement pour le constructeur américain.

De plus ces subventions ont aussi pour but de montrer la bonne volonté de HP sur les questions environnementales. En effet, à travers ce don de près de 3 millions de dollars, Hewlett-Packard favorisera les établissements qui enseignent le génie écologique et forment des ingénieurs en charge de développer des produits écologiques".

Ce type d'opération qui peut aussi répondre à des considérations de communication , même si l'étude de Greenpeace datant d'août 2006, constate que HP est l'un des fabricants de produits informatiques qui respecte le plus l'environnement, derrière Nokia et Dell; il n'en demeure pas moins que cette manne financière est excellente pour les étudiants qui vont en bénéficier.

En France certains pensent qu'il serait dangereux d'accepter que des entreprises financent nos structures d'enseignements. Pourtant vous ne trouverez que peu d'observateurs qui remettent en cause la qualité des universités américaines, il suffit de regarder le nombre de prix nobel en France par rapport aux USA et de constater la vitalité de leurs entreprises et donc de leurs cadres.....

 

Facebook, MySpace, Sun, Cadence Design System, Microsoft, Apple: ces groupes peuvent vous aider gratuitement

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Il fut un temps où lorsqu'une entreprise concevait puis lançait une application ou un nouveau service, cette dernière développait tout un arsenal pour contrôler au maximum la courbe de vie du produit.

S'il était envisageable de sous-traiter la production, il paraissait inconcevable de faire appel à des tiers indépendants et non choisis pour enrichir la gamme et proposer de nouvelles applications.

Depuis on a franchi un cap, puisque non seulement certaines entreprises sont prêtes à collaborer avec des prestataires professionnels reconnus, mais d'autres pratiquent l'appel public à l'innovation.

On connaissait l'appel public à l'épargne, ce mécanisme qui permet à une entreprise de lever des fonds auprès de n'importe quels épargnants. Avec cette pratique boursière, une entreprise peut être financée sans jamais connaître personnellement tous ses actionnaires.

Et bien maintenant nous assistons à l'appel public à l'innovation où des entreprises de tailles mondiales mettent en place des aides voire des financements pour tous créateurs pouvant leur amener directement ou indirectement un supplément de chiffre d'affaires via la proposition de nouvelles applications.

Vous voulez des exemples ? je vous invite donc à lire l'article que j'ai publié sur le bolg de Stéphane THOMAS: www.simpleentrepreneur.com

Bonne lecture, je l'espère....

 

Rester indépendant...sans capitaux risqueurs

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Une des spécificités de la net économie c'est sa dualité car coexiste à la fois des projets qui par nature sont consommateurs en fonds avec d'autres qui peuvent se développer au fil de l'eau sans gros moyens.

En effet la baisse continue des produits hardware, la possibilité d'accéder à des solutions logicielles en open source ont diminué fortement le coût de développement d'un nouveau service.

Ce faisant des start up ne sont plus obligés de recourir au financement émanant de sociétés de capital risque.

Ainsi la magazine en ligne FLAVORPILL qui compile les activités culturelles de différentes villes (New york, Londres...) a été développé par 2 créateurs...plus de 300 000 lecteurs dans le monde par semaine...

 

Classement des universités françaises

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Chaque année l'université JIA TONG (Shanghaï) publie un classement des universités au niveau mondial.

Résultat de ce classement: les universités françaises sont mal classées...

-la première université en sciences et mathématiques (Paris-Sud XI) arrive en 25 ème position,

-en matière d'informatique et de l'énergie le meilleur classement est celui de l'université de Bordeaux I avec la 51 ème place,

-en science de la vie et de la terre (Paris VI) arrive à la 76 ème place,

-même en médecine la première université (Paris V) est également positionnée à la 76 ème place.



Si l'on comptabilise le nombre d'établissements nominés par pays le résultats est assez désastreux pour la France...

1- les Etats-Unis (308 universités)

2- le Canada (26)

3- l'Allemagne (20)

4- le Japon (19)

5- les Pays-Bas (15)

6- l'Australie (12)

7- la Suisse (11)

8- la Chine (10)

9- Israël (10)

10- La FRANCE (9)

Par contre il y a des gagnants mais pas sur notre territoire:

Au niveau mondial HAVARD est l'université numéro 1 en:

  • sciences de la vie et de la terre
  • sciences des mathématiques
  • sciences sociales
  • médecine

Le Massachusettes Institute of Technology :

  • est numéro 1 en informatique et technologie
  • est numéro 2 en sciences de la vie et de la terre

Face a cette situation très préoccupante pour nos universités plusieurs axes devraient être développés:

  • regrouper les universités afin de mutualiser les moyens. Par exemple en 2O09 les trois universités de Strasbourg ne feront plus qu'une. Cette fusion va donner naissance à un campus de 43 000 étudiants et 4 500 professeurs
  • "aérer" le corps professorale. Si de nouvelles dispositions fiscales ont été lancées afin de favoriser la création d'entreprises par des chercheurs (voir le billet "Crédit Impôt Recherche et Jeune Entreprise Universitaire" ) il serait également opportun de favoriser encore plus l'entrée d'entrepreneurs ou de cadres du privés au sein des universités. Par exemple au Canada comme aux Etats Unis le statut de professeur n'est pas un statut à vie.

Le statut de professeur est une étape du parcours professionnel alors qu'en France on peut tout a fait être étudiant à l'université puis devenir professeur à vie....toujours dans la même université....

 

Vous connnaissez les "Dé-fusions"?

billaardNous continuons d'assister jour après jour à des rapprochements d'entreprises qui en fusionnant mutualisent des moyens et réalisent ainsi des économies d'échelle.

Parallèlement d'autres entreprises ou plutôt des multinationales font l"inverse. Alors qu'elles ont atteint une taille critique ces dernières procèdent à la cession de certaines unités qu'elles avaient préalablement achetées ou alors créées.

Les cessions peuvent être réalisées sous la forme de spin off:

Cette technique consiste par exemple a créer une entreprise qui va reprendre l'activité ou la division en question, puis procéder à la cession de l'ensemble ou d'une partie du capital à un tiers.

Les cessions peuvent être réalisées simplement par le vente d'une filiale déjà existante.

Cette stratégie de "Dé fusion" concernerait entre autre Virgin Group qui souhaite céder certaines de ses divisions.

Les cessions pourraient être réalisées sur la marché boursier: Virgin Mobile USA est en cours de cotation à la Bourse de New York et selon le Times, Virgin Active(chaîne de clubs de sport) pourrait en faire de même.

Les cessions pourraient être également réalisées auprès de société de capital investissement, comme cela pourrait être le cas avec la compagnie aérienne Virgin Atlantic.

La holding conservera une participation dans chacune des entités cédées afin de pouvoir avoir une certaine maîtrise de la marque et continuer à pouvoir lancer de nouveaux business en s'appuyant sur un existant qui grâce à l'apport de nouveaux actionnaires devrait être encore plus solide.

Pour Virgin Group visiblement il ne s'agit pas seulement d'une opération de valorisation du capital, Richard Branson semble rechercher un nouveau modèle de développement:

On crée une division, un business puis on la développe, puis on en cède une partie pour réaliser d'autres opérations tout en pouvant continuer de bénéficier du précédent business lancé entre autre au niveau des synergies.

Ce faisant l'image plutôt négative qui entoure les cessions d'activité lorsqu'elles sont réalisées par des groupes (cession d'actif, d'entreprise...) va peut être évoluer. Car le cas Virgin ne relève pas d'un problème de trésorerie (15 milliards d'euros de revenus sur 2006) ou d'une restructuration mais d'une volonté d'asseoir son développement sur d'autres modèles.

Et visiblement il n'a pas tort car face à sa demande de financement (c'est une chose d'être vendeur cela en est une autre de trouver un acheteur) l'offre s'organise et pas des moindres.

Richard Branson pourrra probablement obtenir quelques financement du nouveau géant du capital investissement:

Blackstone qui a levé plus 21,7 milliards de dollars (record de tous les temps) pour les investir dans des entreprises qui justement souhaitent Dé fusionner.