Renaud Dutreil -Ministre des Petites et Moyennes Entreprises- insiste souvent sur l'intérêt de créer une nouvelle structure destinée à financer la croissance des PME.
Ainsi
France Investissement va être lancée en reposant sur une branche publique, issue du Programme d'intérêt général [PIG] de la CDC, et une branche privée (banques, assurances...).
L'objectif étant de lever
2 milliards d'euros.
Chers amis entrepreneurs n'essayez pas de contacter un des membre de la direction de
France Investissement, car cet organisme ne financera pas directement vos projets. Elle a pour vocation d'apporter des fonds supplémentaires à des structures (
sociétés de capital investissement,
FCPI...) qui elles mêmes seront chargées de les "placer" en finançant des entreprises.
C'est en cela oĂą je m'interroge sur les effets positifs de
France Investissement sur la chaîne du financement du
capital risque et de l'
amorçage en France.
En effet si ces 2 milliards sont apportés à des fonds qui aujourd'hui n'investissent que très rarement dans les jeunes pousses l'intérêt me parait mineur.
Surtout qu'en ce qui concerne le
capital développement et le
capital transmission l'argent semble suffisant:
- les sociétés de capital investissements et autres FCPR intervenant dans ce type d'opération n'ont pas besoin d'argent supplémentaire...ni d'être stimulés.
Il faut espérer que
France Gazelles établisse un cahier des charges précis quant aux fléchages et à l'utilisation des fonds.
Dans le cas contraire au-delà des effets d'annonce, le financement de la création d'entreprises à potentiel sera toujours délicat.
Pour mémoire il y a deux ans on nous avait annoncé que grâce à l'apport d'argent frais des sociétés d'assurances ( elles s'engageaient à apporter 6 milliards sur trois ans) le
capital risque devrait être valorisé....on attend toujours....