Pour s'amuser un peu et surtout prendre du recul avec la blogosphère....
Par Jean Philippe Martinez, mercredi 28 février 2007 ( Thème Point de vue )
... lisez ce billet sur Pointblog.. un modèle du genre
Par Jean Philippe Martinez, mercredi 28 février 2007 ( Thème Point de vue )
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Par Jean Philippe Martinez, samedi 24 février 2007 ( Thème Point de vue )
Si le concept de développement durable concerne tous les compartiments de notre vie en société (social, économique, politique, environnement...) il est un secteur où on le pensait étranger: celui de la finance et en particulier du financement des jeunes entreprises par les sociétés de capital risque.
Et bien détrompez vous un article intéressant de newsmanager indique les points suivants:
"Au total, quelque 1,25 milliard d'euros d'engagements ont été enregistrés dans le capital risque durable européen en 2006.
A titre de comparaison, 72 milliards d'euros avaient été levés par des sociétés de capital risque ou sociétés de MBO "traditionnelles" en Europe en 2005, dont environ 30 % (ou 20 milliards d'euros) uniquement dédiés au capital risque."
Certes, la proportion du financement par capital risque de projets liés au développement durable reste modeste.
"Mais il faut souligner que, il y a cinq ans, le marché du capital risque durable était quasi-inexistant", insiste Eurosif.
Les sociétés de capital risque intervenant sur ce secteur (Venture Capital for Sustainability) ont tendance à effectuer des investissements situés entre 1 million et 5 millions d'euros, et se focalisent sur la phase initiale de développement des sociétés.
Décidément si même les sociétés de capital risque décident d'investir dans des projets permettant le développement durable que va t il rester aux manichéens de tout bord qui fustigent le grand capital et les méchants financiers....
Par Jean Philippe Martinez, dimanche 11 février 2007 ( Thème Point de vue )
Un article des Echos de ce jour (ici) aborde la question centrale du financement de la création d'entreprises. Il en ressort une présentation plutôt optimiste de la situation du financement en insistant sur:
- l'augmentation des montants investis dans le capital risque,
- les effets positifs de la politique fiscale menée,
- le rôle des FCPI
- l'intérêt de l'organisme de financement France investissement.
Lorsque l'on aborde la situation du financement de la création d'entreprise on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.
Reste que dans la chaîne du financement de la création d'entreprises le parent pauvre est sans conteste le financement des dépenses de faisabilité technologique et commerciale. Cette étape est cruciale puisque l'entrepreneur cherche des fonds pour finaliser son produit, pour concevoir le prototype voire déposer un brevet.... et ce 1 à 2 ans avant de lancer véritablement la phase de commercialisation et de production.
Cette phase d'amorçage très risquée est peu appréciée par les sociétés de capital investissement qui préfèrent financer des entreprises "matures" (capital développement) ou des opérations de transmission (capital transmission).
Ce faisant combien y -a - t 'il véritablement de projets financés en phase d'amorçage ? 20,30,40,... moins de 60 probablement. Rapportée au nombre d'entrepreneurs en quête de financement, 500, 800 probablement plus de 1 000, la probabilité de réussite est faible.
Concernant la phase de lancement commercial et de production (phase de capital risque), elle aussi est délaissée. Car derrière les chiffres se cache une autre réalité:
En effet la plupart des sociétés de capital risque, contrairement à ce que l'on pourrait espérer, demande à ce que l'entreprise dispose déjà d'un volant de chiffre d'affaires, avec une réponse classique : « nous ne sommes pas là pour permettre à l'entreprise d'évangéliser le marché, revenez nous voir lorsque vous aurez fait la preuve qu'il existe une clientèle ».
En ce qui concerne la politique fiscale celle-ci est peu incitative car la plupart des mesures sont plafonnées.
Sinon comment expliquer que la France dispose de 10 fois moins de business angels que la Grande Bretagne, comment expliquer qu'un pays comme le Japon où il n'existait quasiment pas de business angels en 1 an a réussi à en comptabiliser plus de 3000 et ce n'est qu'un début.
Mais au Japon un particulier qui investit dans une entreprise peut déduire la moitié du montant investi de ses impôts qu'il devra payer au titre de ses plus-values. En France un couple marié pourra déduire au maximum 40 000 euros.
En ce qui concerne l'opportunité de création de la structure France Investissement, il est intéressant de se rapporter à une étude récente de la Caisse des dépôt et Consignation sur le comportement des sociétés de capital investissement.
Plusieurs indications:
Ce faisant le financement des entreprises en phase de création ou de développement pour les PME n'est pas limité par un manque d'argent. Ce n'est pas un problème d'offre de financement mais plutôt un problème de distribution, d'allocation des fonds.
Ainsi créer une nouvelle structure de financement peut être justifiée si elle comble un manque dans la chaîne du financement de la création d'entreprises. C'est à dire le financement de:
Or rien n'indique aujourd'hui que France Investissement va investir en priorité sur ces deux axes.
Derrière les mots il est urgent d'aller voir ce qui s'y cache car ne nous trompons pas lorsque l'on parle de capital risque en France il s'agit plutôt, sur le terrain, de capital développement
Par Jean Philippe Martinez, mardi 6 février 2007 ( Thème Point de vue )
Depuis le début de l'année plusieurs blogueurs souhaitent lancer de nouveaux outils permettant de favoriser la création d'entreprises. Ainsi Patrick Amiel a "tiré" le premier en lançant l'idée suivante "que diriez-vous de constituer un fond d'investissement collégial?.
En gros, on réunit 100 personnes qui souhaitent investir chacune 5.000€ pour financer un ou plusieurs petits entrepreneurs. Soit 500K€ à investir collégiale ment au lieu de mettre ça sur un codevi ou en bourse?"
Jean Michel Billaut emboite le pas en s'interrogeant: "Pourquoi ne mettons- nous pas sur pied un "P2P capital venture" ? Une plate-forme permettant de faire connaitre des projets en démarrage, de rassembler ceux qui seraient prêts à mettre un peu de sous, (un peu à la Prosper.com ), de faire une "due diligence" comme on dit dans les milieux autorisés, aussi en P2P ??? etc..."
Ces initiatives pour obtenir un effet de levier important sur la création d'entreprises doivent prendre en compte différentes données:
La Caisse des dépôt et Consignation a publié récemment une étude sur le comportement des sociétés de capital investissement.
Plusieurs indications:
les sociétés de capital investissement n'ont pas de difficultés pour mobiliser des fonds auprès de leurs souscripteurs. Ceci confirme l'interrogation que l'on peut avoir sur l'intérêt de créer la structure de financement "France Investissement" comme indiqué lors d'un précédent billet.
Ce faisant le financement des entreprises en phase de création ou de développement pour les PME n'est pas limité par un manque d'argent. Ce n'est pas un problème d'offre de financement mais plutôt un problème de distribution, d'allocation des fonds.
Ainsi créer une nouvelle structure de financement peut être justifiée si elle comble un manque dans la chaîne du financement de la création d'entreprises. C'est à dire le financement de:
Pa rapport aux différentes réflexions menées afin d'augmenter la création d'entreprises, ou à minima de la faciliter il conviendrait de savoir si le gouvernement entend continuer la procédure d'aide qu'il avait mis en oeuvre courant 2006 pour accompagner la création de société de business angels.
Pour mémoire les caractéristiques principales étaient les suivantes:
Les sociétés de business angels regrouperont au minimum 4 personnes physiques (particuliers) qui souhaitent investir dans la création ou le développement d'entreprises en apportant des fonds en échange d'actions.
- Les investisseurs, qui sont des particuliers, bénéficieront d'une réduction d'impôt lors de l'entrée au capital de l'entreprise financée : 25% des sommes investies, dans la limite du plafond de 40.000 euros pour un couple établi par le dispositif Madelin en faveur des PME.
- De plus lors de la cession ultérieure des actions les investisseurs bénéficieront d'une exonération sur les plus-values réalisées.
- Chaque association souhaitant entrer dans ce programme et donc bénéficier d'une soutien financier pendant 3 ans devra répondre à différents critères, entre autre :
L'aide de l'état sous la forme de subvention est une aide ponctuelle qui permet de stimuler la création d'association de business angels
Cette aide est donc accessible pendant les 3 premières années de création de l'association et ne pourra:
De plus l'aide sera limitée à 1 000 euros par dossier présenté (2000 si forte activité de l'association)