Le capital-risque européen reprendrait confiance avec une reprise de l'activité réguliére depuis début 2005.
Les montants consacrés à l'amorçage et aux premiers tours de table ont augmenté plus vite que l'ensemble du capital-risque en Europe, selon
Ernst & Young Dow Jones VentureOne sur les derniers 6 mois.
Cette reprise d'activité dans le financement de la jeune entreprise reste
élitiste puisque le
ticket moyen d'entrée ne cesse d'augmenter pour atteindre aujourd'hui
2.5 millions d'euros.
Depuis 2000 beaucoup de sociétés de capital investissement ont "mis le frein" sur les investissements dans des jeunes projets et se sont consacrées à la valorisation de leur portefeuille de participation.
L'augmentation des fusions acquisitions, les entrées en bourse, la reprise des opérations de croissance externe par les grands groupes ont permis aux sociétés de capital investissement de réaliser des plus values et de retrouver de la liquidité.
Ce faisant aujourd'hui elles sont dans une situation plus confortable pour de nouveau étudier des investissements dans des jeunes pousses.
Notons que les financements concernent presque exclusivement des opérations de capital risque avec des entreprises ayant clôturé
plusieurs bilans et offrant
une visibilité concrête en terme de chiffre d'affaires.
Ainsi on constate que "l'amorçage" reste le parent pauvre dans la chaîne de financement de la création d'entreprises:
- 6 millions d'euros investis sur le semestre dans 7 tours de table dans toute l'Europe (0,3 million en France),
- Une chute de plus de moitié par rapport au premier semestre 2005.
En Europe comme en France, les technologies de l'information continuent de dominer (environ la moitié des financements). Tandis que les montants investis en santé et en biotechnologie chutent de 21 %.
Souce intiale: les Echos du 7/09/06