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La différence entre le capital risque made US et capital risque made in france

drapeau franceSi l'on en croit Paul Grahmam (Partner dans le fonds d'investissement YCombinator basé à Mountain View et qui investit dans de jeunes sociétés high tech) il existe une différence de taille entre nos deux continents.

Pour ce dernier il ne faut pas se focaliser sur le business model ni sur les sources de revenus mais sur la capacité du projet à répondre aux attentes des utilisateurs.

Paul Grahmam considère qu'une fois que le projet aura atteint un volume suffisant d'utilisateurs les possibilités de rentrées financières s'imposeront: Google a su répondre à cette problématique, You tubes y travail actuellement....

Cette manière de penser la création d'entreprise innovante est elle envisageable en France?

Difficile car en phase de création, même lorsque le modèle économique est défini la plupart des capitaux risqueurs demandent à ce que ce dernier soit validé... Comment?

  • Par du chiffre d'affaires ou des commandes fermes. Ce qui constitue en soit une barrière au financement assez importante.

Alors rechercher des fonds en phase d'amorçage tout en expliquent que l'équipe n'a pas encore pu déterminer comment le projet va générer du cash parait complètement surréaliste...en France (mais il doit exister, enfin je l'espère, des contres exemples)

Le référentiel des VC Français semble sur ce point très éloigné de celui des américains; en France la plupart du temps seul des business angels qui sont issus du secteur peuvent adhérer à un projet où le modèle économique n'est pas encore défini.

 

Amis Fonctionnaires tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la création d'entreprise sans jamais oser le demander

Carte de la franceLe 8 février 2007 j'avais publié sur ce blog le post "Un fonctionnaire peut créer une entreprise en minimisant les risques d'échec"...et je m'interrogeais sur la portée des mesures destinées à aider des fonctionnaires à créer leurs entreprises.

Si l'on en juge par le nombre de commentaires (209) et de mails que j'ai reçus, il est clair que contrairement à ce que je pensais, il existe une aspiration certaine de nombreux fonctionnaires à l'entrepreunariat.

Alors cette fois ci je ne doute pas que les informations ci-dessous provenant de l'APCE vous seront utiles:



Vos droits en matière de cumul d'activités

Vous pouvez créer ou reprendre une entreprise commerciale, artisanale ou agricole :

  • en conservant votre emploi à temps plein dans la fonction publique,
  • ou en sollicitant un service à temps partiel pour création ou reprise d'entreprise.

Dans les deux cas, le cumul est possible pour une durée d'un an maximum, renouvelable une fois.

Le service à temps partiel permet cependant de mieux concilier ses missions dans la fonction publique avec un projet de création ou de reprise d'entreprise. Dans cette formule, vous pouvez en effet conserver une rémunération au titre de votre emploi dans la fonction publique tout en disposant de temps pour vous consacrer à votre projet d'activité non salariée.

Quel que soit votre choix (cumul intégral ou service à temps partiel pour création ou reprise d'entreprise), vous devrez adresser une déclaration écrite à l'autorité administrative dont vous relevez, deux mois au moins avant la date de création ou de reprise de l'entreprise. Cette déclaration devra mentionner la forme et l'objet social de l'entreprise ainsi que son secteur et sa branche d'activité, et, le cas échéant, les subventions publiques dont elle bénéficie.

La commission de déontologie sera ensuite saisie pour avis par l'administration pour examiner la compatibilité de l'activité envisagée avec vos fonctions.

Précision : si ces conditions sont réunies, votre demande de service à temps partiel pour créer ou reprendre sera accordée de plein droit.

Ces règles ne s'appliquent pas aux fonctionnaires souhaitant cumuler leur emploi dans la fonction publique avec une activité libérale. L'exercice d'une activité de nature libérale n'est possible que pour :

  • la production d'oeuvres de l'esprit,
  • les membres du personnel enseignant, technique ou scientifique des établissements d'enseignement et pour les personnes pratiquant des activités à caractère artistique, dès lors que les professions libérales découlent de la nature de leurs fonctions.

Dans ces deux cas, l'exercice de l'activité libérale n'est pas limité dans le temps.

Par ailleurs, comme auparavant, sachez que rien ne s'oppose à ce que vous participiez au capital d'une SARL ou d'une SA et que vous perceviez les revenus attachés à ces titres (dividendes). Cela est en effet considéré comme un acte de gestion de votre patrimoine privé (tant que vous n'y exercez pas de fonctions).

Exercer une ou plusieurs activités accessoires

Vous pouvez désormais également cumuler des activités accessoires avec votre activité principale, sous réserve que ces activités ne portent pas atteinte au fonctionnement normal, à l'indépendance ou à la neutralité de votre service.

Les règles applicables pour l'exercice d'une activité accessoire diffèrent selon que vous êtes actuellement employé pour un temps supérieur ou non à un mi-temps.

-Si vous êtes actuellement employé à temps complet ou pour un temps partiel supérieur à un mi-temps, vous ne pouvez exercer que les activités accessoires suivantes :

  • Expertises ou consultations auprès d'une entreprise ou d'un organisme privé
  • Enseignements ou formations.
  • Certaines activités agricoles
  • Travaux d'extrême urgence dont l'exécution immédiate est nécessaire pour prévenir des accidents imminents ou organiser des mesures de sauvetage
  • Travaux ménagers de peu d'importance réalisés chez des particuliers
  • Aide à domicile à un ascendant, à un descendant, à son conjoint, à son partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou à son concubin, permettant à l'agent de percevoir, le cas échéant, les allocations afférentes à cette aide
  • Activité de conjoint collaborateur au sein d'une entreprise artisanale ou commerciale.

Pour bénéficier de cette possibilité, vous devrez adresser une demande d'autorisation à l'autorité administrative dont vous relevez.

-Si vous êtes employé pour un temps partiel inférieur à un mi-temps, les règles de cumul et la procédure appliquée sont allégées.

Vous pourrez en effet cumuler vos fonctions avec toute activité privée, après en avoir simplement informé l'Administration. Celle-ci vérifiera tout de même que l'exercice de cette seconde activité ne porte pas atteinte au fonctionnement normal et à la neutralité du service dans lequel vous êtes actuellement employé.

Attention ! L'Administration ne considère pas la création ou la reprise d'une entreprise comme une activité accessoire. Dans ce cas, le cumul ne peut être effectué que dans le cadre des dispositions spécifiques à la création ou à la reprise d'une entreprise (cumul intégral des activités, service à temps partiel ou demande de mise en disponibilité pour création ou reprise d'entreprise).

Votre statut social et fiscal en cas de cumul

Votre situation sociale

Pour vos traitements : pas de changement. Vous continuerez à cotiser auprès des caisses dont vous releviez jusqu'à présent. Vos nouveaux revenus, quant à eux, donneront lieu au versement de cotisations auprès du régime général des salariés ou des travailleurs non salariés (TNS), selon la structure juridique que vous choisirez. Vos remboursements de frais de santé seront effectués par le régime dont relève votre activité principale.

A noter : si votre activité principale relève du secteur public et votre activité secondaire non salariée (TNS), vous ne serez pas soumis à la cotisation minimale forfaitaire normalement acquittée auprès de la caisse d'assurance maladie des non-salariés. Vous cotiserez sur la base de vos revenus non-salariés réels, même s'ils sont inférieurs à 40 % du plafond de la sécurité sociale.

Votre situation fiscale

Vous continuerez à déclarer vos traitements dans la catégorie des "Traitements et salaires" (TS), Les revenus tirés de votre nouvelle activité seront, en fonction de la structure juridique choisie et de l'activité exercée, déclarés dans la catégorie :

  • soit des "bénéfices industriels ou commerciaux" (BIC),
  • soit des "bénéfices non commerciaux" (BNC),
  • soit des "traitements et salaires" (TS).

Demander une mise en disponibilité pour créer une entreprise

Si vous avez besoin de temps pour vous consacrer à la préparation et au développement de votre projet, vous pouvez demander une mise en disponibilité pour création d'entreprise.

Cette possibilité est ouverte à tous les fonctionnaires. Elle peut néanmoins varier d'un corps à un autre. Renseignez-vous auprès de votre service du personnel.

En principe, il s'agit d'un congé non rémunéré d'une durée de 2 ans maximum, accordé sur autorisation.

Quitter vos fonctions pour vous consacrer exclusivement à votre projet

Si vous choisissez cette solution, sachez que vous devrez déclarer à votre administration l'activité que vous souhaitez exercer, au plus tard un mois avant la cessation de vos fonctions.

En effet, certaines obligations liées à votre statut demeurent.

Par exemple, en cas de reprise d'entreprise, l'administration va vérifier si au cours des 3 années précédant le début de votre activité privée vous avez exercé des fonctions de contrôle, de surveillance, de passation de contrat ou avez émis des décisions, en lien avec l'entreprise reprise. Si c'est le cas, vous devrez reporter votre projet à 3 ans. (Décret n° 2007-611 du 26 avril 2007)

Une aide financière pour les fonctionnaires créateurs

Vous pouvez prétendre à une indemnité d'un montant maximal de 2 ans de rémunération brute annuelle (rémunération perçue au cours de l'année civile précédant celle du dépôt de la demande de démission). Son montant peut par ailleurs être modulé en fonction de l'ancienneté de l'agent dans l'administration.

Pour en bénéficier, il convient de :

  • créer une entreprise au sens de l'Accre,
  • communiquer dans un délai de six mois aux services de l'Etat le K bis attestant de l'existence juridique de votre entreprise,
  • transmettre, à l'issue du premier exercice, les pièces justificatives permettant de vérifier la réalité de votre activité.

Cette indemnité est versée, pour moitié, lors de la communication du K bis, et, pour l'autre moitié, après vérification de la réalité de l'activité de l'entreprise.

Attention ! Ne peuvent en bénéficier les fonctionnaires se situant à cinq années ou moins de l'âge d'ouverture de leur droit à pension de retraite.

(Décret n°2008-368 du 17 avril 2008)

Vous êtes retraité de la fonction publique ?

En principe vous êtes dans une situation favorable.

Vous pourrez en effet cumuler les revenus tirés de votre activité non salariée avec votre pension de retraite, sans minoration (hors cas de retraite anticipée).

Pour plus d'informations, contactez votre caisse de retraite.

En revanche, vous serez, pendant un certain délai, soumis au contrôle de l'administration.

La préparation de votre projet

Quels que soient votre secteur d'activité et le volume de prestations ou de ventes que vous souhaitez réaliser, préparez soigneusement votre projet en suivant les étapes conseillées par l'APCE. C'est un gage de réussite !

N'hésitez pas à utiliser l'application que l'APCE met gratuitement à votre disposition, intitulée mon projet en ligne. Elle vous permettra :

  • d'ordonner vos idées,
  • d'avancer méthodiquement,
  • de vous poser, à chaque étape, les bonnes questions,
  • de rédiger votre plan d'affaires (ou business-plan).

Ce document vous sera très utile lorsque vous présenterez votre projet à vos interlocuteurs : conseillers, futurs associés, banquiers, experts-comptables, etc.

Qui peut vous aider à ce niveau ?

Un point très important pour vous donner les meilleures chances de succès : ne restez pas isolé ! Un certain nombre de réseaux se tiennent à votre disposition pour vous accueillir, vous informer, vous orienter si nécessaire, et vous accompagner dans vos démarches.

 

Les Réseaux de développement des entreprises en Franche-Comté

drire La Drire vient de publier le rapport 2007 des Réseaux de développement des entreprises (RDE) franc-comtois.

Bien qu'assez semblables d'un département à l'autre, les RDE sont des structures peu formelles, dont l'organisation est laissée à l'initiative locale. Globalement, quatre finalités sont communes aux RDE :


  • fédérer les acteurs économiques de terrain d'un département en les rapprochant,
  • connaître le tissu industriel et contribuer à son renforcement,
  • favoriser et développer les échanges entre les membres du réseau,
  • simplifier les contacts et les mises en relations entre les entreprises et les institutionnels. 40 rencontres de membres des réseaux se sont ainsi tenues en 2007 et 609 visites ont été réalisées auprès de petites entreprises de moins de 50 salariés.

Cette année, des initiatives locales seront mises en oeuvre pour rapprocher davantage les participants autour de projets communs.

Plus d'informations: www.drire.gouv.fr

guillaume.mangin@industrie.gouv.fr

patricia.droz@industrie.gouv.fr

 

Les plateformes d'intermédiation

businessfinanceOn connaît les plateformes d'échanges comme EBAY où les particuliers s'échangent des biens, des produits.

La notion de produits est large puisqu'elle peut intégrer l'argent. En effet il ne faut pas oublier que les banques "achètent" de l'argent pour le revendre aux particuliers et aux entreprises.

Alors pourquoi ne pas créer une plateforme qui mettrait en relation des personnes qui ont de l'argent, de l'épargne avec d'autres qui souhaitent être des consommateurs...d'argent.

C'est en partant de cette idée qu'est né aux Etats -Unis en 2001 Circle Lending: ce site permet à des particuliers d'acheter ou de vendre de l'argent avec une rémunération basée sur un taux d'intérêt. Notons que Circle Lending a été racheté par Virgin, ce faisant la société est appelée VIRGIN MONEY.

1-Depuis d'autres plateformes sont apparues dans différents pays mais deux on retenu mon attention, tout d'abord LENDING CLUB

Dans ce type d'échange la confiance entre le préteur et l'emprunteur doit être totale, alors pour rassurer chaque partie LENDING CLUB est intégrée au réseau FACEBOOK. Comme cela il est possible de se connaître et d'ainsi d'apprécier le niveau de risque.

Pour limiter les risques le montant du prêt ne peut dépasser 25 000 dollars et surtout que ce dernier est mutualisé entre une multitudes de prêteurs qui acceptent de financer un particulier par mise de 25 euros. Ce faisant le risque peut être réparti entre 1 et 1 000 personnes.

Le taux d'intérêt est de 11%, plus élevé que les taux pratiqué par les banques (ce qui est logique puisque le risque reste quand même supérieur). Ce faisant la prime de risque peut être estimé à 4,5% en moyenne.

La rémunération pour LENDING CLUB est de 1% pour le prêteur et 2% pour l'emprunteur.

Afin de rassurer les deux parties ( emprunteur et préteur) qui ne se connaissent pas ou très peu la société s'attache à mettre en relation des personnes qui sont de la même communauté: anciens élèves d'université, associations professionnels....

2- puis PROSPER

Prosper est le plus important réseau de prêt entre particulier au monde avec presque 100 millions échangés entre 500 000 membres.

Le fonctionnement est le suivant:

L'emprunteur à l'image d'EBAY dispose d'une côte en fonction de son historique, du montant sollicité (maximum 25 000 dollars) et du taux d'intérêt maximum qu'il est disposé à assumer.

Les prêteurs peuvent avoir accès aux cotations, choisir l'emprunteur en fonction du risque et faire une proposition de taux avec des mises par 50 dollars.

L'emprunteur peut donc choisir plusieurs prêteurs en fonction de leurs propositions ou alors réaliser une enchère.

 

La valeur de l'immatériel expliquée par Thierry BRETON

point interrogationEn 1995 lors de la remise du prix du meilleur économiste Thierry BRETON (ex ministre de l'économie) a raconté l'histoire suivante pour expliquer l'économie de de l'immatériel ou du virtuel.

"Il y a quelques années, dans une boutique Dior de New York, Thierry Breton s'entretient avec le célèbre couturier. On est en fin d'après midi lorsqu'une dame élégante pénètre dans la boutique.

Ne trouvant pas de vendeur elle s'adresse à Monsieur Dior et lui dit son souhait d'acheter un chapeau.

Dior se présente puis se dirige dans l'arrière boutique. Il en revient les mains vides.

La cliente explique alors qu'elle est invitée à une soirée de milliardaires et qu'elle ne peut vraiment pas s'y présenter sans chapeau.

Le couturier lui propose alors une solution de rechange:

  • avec un bout de tissus, quelques épingles et beaucoup d'adresse il lui fait alors une coiffe qui lui convient tout à fait. La dame se regarde dans la glace et se trouve parfaite;
  • elle pourra annoncer à ses amies que c'est Dior lui-même qui l'a coiffée. Toute ravie elle demande à Dior combien elle lui doit; il annonce 1000 dollars.

Comment 1000 dollars pour un bout de tissus!!!!

« Qu'à cela ne tienne » répond le couturier en commençant à défaire le turban aussi méticuleusement qu'il l'avait fabriqué. Puis il range les bout de tissus et les aiguilles dans une boîte, la tend à la cliente et dit « cadeau ! »

Ce faisant soit on considère que le chapeau n'est que la somme de bouts de tissus et donc cela ne vaut rien, soit on considère que c'est une oeuvre d'art unique et là cela vaut 1 000 euros.

En l'espèce la valeur de l'immatériel est probablement de 900 euros
(1000- 100 euros de tissus).