businessfinanceÀ partir du 7 août 2015, la résidence principale d’un entrepreneur individuel ne peut plus faire l’objet d’une saisie immobilière par ses créanciers pour ses dettes professionnelles. Si la créance n’est pas d’ordre professionnel, le bien reste saisissable.

L’insaisissabilitĂ© n’est toutefois pas opposable Ă  l’administration fiscale en cas des manĹ“uvre frauduleuses de l’entrepreneur ou d’inobservation grave et rĂ©pĂ©tĂ©e de ses obligations fiscales. Cette insaisissabilitĂ© bĂ©nĂ©ficie Ă  toutes les personnes physiques immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou au registre de la batellerie artisanale ainsi qu’aux personnes exerçant une activitĂ© professionnelle agricole ou indĂ©pendante : commerçant, artisan, auto-entrepreneur, exploitant agricole,...

Jusqu’alors, l’entrepreneur pouvait protéger sa résidence principale en effectuant une déclaration d’insaisissabilité devant un notaire. Si l’immeuble où se trouve la résidence principale a un usage mixte (c’est le cas du professionnel qui exerce son activité à son domicile), la partie non utilisée pour un usage professionnel est également de droit insaisissable, sans déclaration préalable et sans qu’un état descriptif de division soit comme avant nécessaire.

Le prix obtenu de la vente de la résidence principale demeure insaisissable si, dans l’année qui suit, les sommes sont réemployées à l’achat d’une nouvelle résidence principale.

Ces nouvelles conditions s’appliquent aux créances professionnelles nées à partir du 7 août 2015

source: service-public.fr

Editeur: Jean-Philippe Martinez

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